Cabinet VINCENSINI

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Victimes d’agressions - Victimes d’accidents de la circulation

Préjudices corporel et moral pour deux victimes d’agression

Le 19 février 2013, alors qu’elles regagnaient leur domicile situé avenue du Prado à Marseille, les requérantes ont été violemment agressées par M. O qui les a poussées en arrière, au motif qu’elles auraient « mal parlé » à sa compagne.

Alors que Mme Evelyne E. se trouvait à terre, l’agresseur lui crache au visage, la traite de sale race et de sale pute, lui dit qu’il va l’égorger et termine en lui souhaitant de « crever de son cancer ».

La mère Rosine E, voulant porter secours à sa fille, est elle-même projetée en arrière et chute sur le dos ce qui lui entrainera de graves et nombreuses lésions. 

Que malgré les dénégations du prévenu, les certificats médicaux versés aux débats ne laissent planer aucun doute sur la culpabilité de Monsieur O. et sur l’extrême violence déployée à l’encontre de deux femmes de 60 et 87 ans.

  • Que le certificat du Dr C. (UML) relève concernant Mme Evelyne E. : « une douleur en regard de la fosse lombaire gauche avec douleur en regard des articulations lombosacrées ; une ecchymose violacée arrondie en regard de la région thoracique antérieure droite de 4 cm de diamètre, au-dessus du sein droit ».

Que le prévenu a donc bien poussé la victime en la heurtant au-dessus du sein droit (hématome) et celle-ci est retombée violemment sur le dos, tentant d’amortir la chute en mettant ses bras en oblique ce qui entrainé la fracture de l’annulaire gauche.

  • Que le certificat du Dr M. (UML) concernant la mère Rosine E. est tout aussi parlant : « traumatisme lombaire avec tassement vertébral ». Le Dr M. précisant « qu’une simple chute en avant ne peut occasionner de telles blessures ».

Quant au compte rendu d’hospitalisation de la vieille dame (du 19 février 2013 au 8 mars 2013), il précise : « Tassement majeur du plateau vertébral supérieur…L’IRM du rachis confirme le caractère récent des tassements de T 12 et L1…tassement post traumatique ».

La violence tant physique que verbale à l’encontre de femmes âgées de 60 et 87 ans est effroyable.

Mme E. fille n’oubliera jamais le visage plein de haine du prévenu penché sur elle alors qu’elle était à terre lui crachant au visage et la traitant de sale race. Elle n’oubliera jamais sa vindicte « je vais t’égorger » et « que tu crèves du cancer » ! Ces mots sont à jamais gravés en elle.

La mère et la fille sont actuellement suivies dans le cadre d’une consultation spécialisée par un médecin psychiatre. Quant à la mère, hospitalisée pendant plus d’un mois et toujours en rééducation, elle peine et ne parviendra sans doute jamais à se remettre d’un tel traumatisme.

Par certificat du 22 octobre 2013, le Dr ORTICONI, médecin traitant des deux requérantes fait état de l’important stress post traumatique et précise qu’une IPP est à prévoir. Sur la base de ces éléments Monsieur O, malgré ses dénégations, a été reconnu coupable par le Tribunal correctionnel de Marseille le 16 juin 2016 avec obligation d’indemniser les victimes.

A cet égard, le cabinet VINCENSINI a saisi la Commission d’indemnisation (CIVIP) qui a alloué une indemnité maximale tenant compte de chacun des postes de préjudice (préjudice corporel et préjudice moral) subis par les victimes.